À quel âge un bébé vient-il dans l’eau ?
Quand il a reçu ses deux premières injections du vaccin contre la diphtérie et le tétanos (DT polio/Infanrix quinta ou hexa), les parents peuvent venir s’inscrire à nos activités.
Mais c’est le certificat médical qui donnera le « feu vert ».
Quels vaccins sont nécessaires ?
Les deux premières injections du vaccin contre la diphtérie et la polio (Infarix quinta ou hexa/DT Polio).
Quelles sont les contre-indications qui empêchent de s’inscrire à une activité Vivre l’eau ?
Il y en a peu. Les otites à répétition et les cardiopathies sont les plus connues.
C’est pourquoi le certificat médical est indispensable à chaque nouvelle inscription annuelle.
Quelles sont les contre-indications « ponctuelles » courantes, quand l’enfant est déjà inscrit ?
Les contre-indications banales à suivre à tout prix, quand les bébés sont inscrits dans nos activités aquatiques sont :
Les états fiévreux, les conjonctivites, les gastro-entérites, y compris toutes les infections qui scandent la vie de tous les bébés.
Quels bébés sont acceptés à la piscine ?
Tous.
Tous les bébés, même ceux qui ont un développement différents, pour une raison ou pour une autre, sont accueillis dans nos activités.
Ceux qui sont en fragilité dans leur développement seront l’objet d’un accompagnement particulier et d’une attention particulière de la part de nos psychomotriciens qui par leur formation paramédicale, ont l’expérience nécessaire pour adapter leur accompagnement.
Par contre, aucun suivi de rééducation ne sera effectué dans nos activités.
Les rééducations, sont assurées dans des lieux de soins spécifiques.
Dans notre association, seront privilégiés : son rythme, sa motricité personnelle, ses explorations, ses expériences, son plaisir. Cette approche différente et spécifique lui sera bénéfique alors que depuis le début de sa vie il subit par son entourage et environnement de grandes pressions et une grande inquiétude quant à ses progrès.
Et les cacas dans l’eau ?
Les bébés qui font cacas, ça se voit. Si les parents sont suffisamment à l’écoute de leur bébé, et sauf accident imprévisible, il n’y aura aucun risque. Donc, nul besoin de couche-culotte spécifique à l’eau. Un petit maillot de bain suffit.
Cacas et pipis sont rares dans l’eau, les bébés ont autre chose à faire. Et les parents connaissent bien leur rythme !
Si les parents sont trop inquiets, ils peuvent utiliser pour les premières séances une couche adaptée.
En cas d’incident, la conséquence serait l’évacuation immédiate du bassin et la vidange de la piscine.
Recommandation : on emmène en aucun cas un enfant à la piscine s’il a une gastro-entérite ou même une simple diarrhée !
Quand mon bébé ira t-il sous l’eau ?
Les points de vue et les objectifs des associations peuvent être différents :
– Il y a ceux qui ont pour objectif le conditionnement des jeunes enfants et des bébés dans l’objectif de la survie.
– Il y a ceux qui s’intéressent à l’éveil psychomoteur de l’enfant, qui en ont une connaissance suffisante pour en connaître les principales étapes. Ceux-là vont favoriser les expériences, les expérimentations, les découvertes de l’enfant, parce qu’ils pensent que ce sont des expériences fondamentales de construction pour la vie de l’enfant.
Ce deuxième point de vue est le nôtre. De ces deux optiques très différentes, l’immersion ne sera pas abordée de la même façon.
Pour les premiers, l’immersion sera provoquée très tôt, pour apprendre au bébé à bloquer sa respiration et à se débrouiller sous l’eau en intégrant ce blocage respiratoire de survie.
Pour les autres, l’immersion ne sera jamais provoquée, parfois favorisée mais jamais aux dépens du désir de l’enfant. C’est sa capacité personnelle à intégrer cette expérience du «sous-l’eau » dans ses jeux et dans ses conquêtes motrices et spatiales, qui sera notre guide.
